Les artistes invités

LAURENT MAUR

Laurent Maur, harmoniciste, est né à Paris en 1970. Musicien de blues et de rock, il s’est orienté vers le jazz à 24 ans. Avec les encouragements de Toots Thielemans et avec la complicité de Do Harson (compositeur arrangeur), il décide de réaliser l’album Mano a Mano en s’entourant du trio de Francis Lockwood en décembre 2001. Dans la foulée, il remporte le concours international d’harmonica de Trossingen (Allemagne).

Laurent MAUR

Laurent Maur intègre le CMDL de Didier Lockwood en 2004, et rejoint le projet d’Orlando Poleo, explorant ici le latin-jazz afro-vénézuélien. Installé en Asie en 2010, il collabore avec les plus grands artistes de jazz locaux, puis revient à Paris en 2016. Son album La Dernière Danse (2018), avec Mario Canonge et Felipe Cabrera, marque son retour. Impliqué dans divers projets, dont « Frères Migrants » avec Felipe Cabrera, Isabelle Fruleux (actrice) et Patrick Chamoiseau, il excelle également au sein du Youpi 4tet, enregistrant Mozaïc (2019). Son projet « Duologie » remporte un vif succès en France et à l’étranger.

Lucie HARDOIN

LUCIE HARDOIN

Après une formation de musicienne et d’ingénieure du son, Lucie Hardoin s’intéresse aux nouvelles technologies à travers le son binaural et la vidéo. Dès ses études à Brest, elle se spécialise dans la captation de paysages et de balades sonores en utilisant la technique de prise de son binaurale qu’elle a découverte auprès de Pascal Rueff. Elle construit tout d’abord une tête artificielle puis s’équipe de sa propre tête, la Neumann KU100, réputée mondialement pour la qualité de ses prises. Avec cet équipement, elle enregistre des paysages sonores lors de ses séjours à l’étranger et capte des concerts en multicanal dans le but de faire partager sur deux canaux la sensation sonore ressentie pendant la performance.

« Je considère le binaural comme un portail sonore permettant de voyager via une immersion 3D possible par une diffusion au casque. Grâce à cette technique, il est possible de capter de façon fidèle un territoire sonore et cette notion est importante dans l’idée de préserver et d’archiver notre patrimoine sonore.« 

JEAN-CHRISTOPHE CHOLET

Jean-Christophe Cholet est un pianiste, compositeur et arrangeur polymorphe qui affectionne les grands écarts ! Jamais rassasié, toujours en ébullition, il maîtrise aussi bien l’exercice périlleux du piano solo que l’écriture d’un programme pour sa grande formation. Alliant harmonies contemporaines et chants traditionnels, jazz et chœurs classiques, il explore sans cesse de nouvelles associations sonores, avec au cœur de ses préoccupations, le souci du son de l’ensemble.

Sa musique se distingue par des couleurs impressionnistes et une matière dense, reflétant son identité artistique singulière. Ses compositions sont nourries des grands compositeurs, de ses rencontres avec les grands maîtres du jazz et du vaste domaine des musiques traditionnelles et populaires.

Jean-Christophe CHOLET

En tant qu’arrangeur et pédagogue, il partage son expertise et sa passion pour la musique avec d’autres artistes. À travers des centaines de concerts, des clubs de jazz intimes européens, aux salles de concert prestigieuses en Chine, Cholet a développé un répertoire de plus de 400 compositions.

Gerardo DI GIUSTO

GERARDO DI GIUSTO

Gerardo Di Giusto, pianiste et compositeur argentin, né en 1961 à Córdoba, mêle dans sa musique la tradition argentine, l’écriture classique et l’improvisation.

Après des études en ingénierie puis au conservatoire de Córdoba, il s’installe à Paris pour perfectionner son art. Il se produit dans le monde entier et collabore avec de nombreux artistes.

Sa philosophie repose sur la liberté artistique face aux contraintes commerciales et politiques. Il prône le partage et l’échange d’œuvres sur Internet pour un accès universel à la culture, tout en défendant la primauté de la musique vivante et éphémère. Son désir est de rééquilibrer les valeurs dans l’industrie musicale, en mettant en avant les artistes authentiques. Son engagement transcende la musique, reflétant une quête de vérité et de connexion humaine à travers l’art.

ALICE KIENER

Alice Kiener est née à Clermont-Ferrand, en 1998. Enfant, elle pratique la danse, la musique et…

– Attendez ! On parle de moi ? N’est-ce pas ? Je suis née au pied de vieux volcans. À sept ans, j’ai décidé que je voulais savoir dessiner. C’est le début de l’aventure. Plus tard j’ai pris des cours de dessin classique dans un musée. Mon professeur m’a dit un jour : « Toi, tu veux faire de l’art. C’est quoi ton plan? » Je ne le savais pas tout à fait, mais il avait raison.

Le plan s’est présenté comme suit : classe prépa aux écoles d’art à Beaune puis une licence d’arts visuels à la HEAD de Genève.

J’y ai testé un tas de choses (performance, dessin d’animation, microédition, écriture, réalité virtuelle…) Il m’aura fallu passer par ce shaker de possibilités pour me rappeler que, mon truc, c’est le dessin.

Aujourd’hui je suis illustratrice.

Alice KIENER